Dans les pas d’Andy avec
Woody, Buzz et compagnie.
Walt Disney World célèbrera ses 50 ans en 2021, et le parc d’attractions
pave la voie vers cette date anniversaire en y allant de nouveauté en
nouveauté. L’an dernier à Animal Kingdom, il y a eu Pandora – The World of
Avatar (où se trouve Flight of Passage, le « plus meilleur » manège au monde).
L’an prochain à Hollywood Studios, il y aura le très attendu Star Wars :
Galaxy’s Edge.
Entre les deux, un petit frère destiné aux petits : Toy Story Land,
aussi à Hollywood Studios, qui a ouvert ses portes en juin et sent encore la
nouveauté. Cet hommage à la très populaire franchise qui a donné son élan à
Pixar en 1995 (et dont le 4e volet est attendu pour 2019) entraîne les
visiteurs dans la cour d’Andy, heureux gamin dont les jouets prenaient vie dès
qu’il avait le dos tourné.
Mais attention : les visiteurs n’y sont pas accueillis comme des amis du
garçon : « Dès que vous en franchissez l’entrée, vous êtes réduits à la taille
de jouet et devenez un jouet honoraire », indique David Minichiello, directeur
général à la création pour Walt Disney Imagineering, qui, de la conception à
l’inauguration, a planché 4 ans sur le projet.
Ainsi, sur une superficie de 11 hectares (ce qui est modeste à l’échelle Disney), on croise les petits soldats verts qui tentent de nous enrôler dans leur armée; on se fait prendre en photo avec Woody, Buzz et Jessie; on déambule entre les seaux en plastique, les dés et autres crayons de cire (beaucoup) plus grands que nature. Au restaurant (en fait, la boîte à lunch d’Andy), on s’assoit sur des moitiés de fromages Babybel. Les bancs sont « faits » de bâtons de pop-sicles (on devine même, à la couleur délavée d’une de leur extrémité, à quelle saveur ils étaient) ou de morceaux de rail de Thomas le train; les poubelles, de blocs de plastique colorés. Un soin incroyable est accordé aux détails, jusque dans les toilettes – obligées ou pas, elles valent le détour!
Ainsi, sur une superficie de 11 hectares (ce qui est modeste à l’échelle Disney), on croise les petits soldats verts qui tentent de nous enrôler dans leur armée; on se fait prendre en photo avec Woody, Buzz et Jessie; on déambule entre les seaux en plastique, les dés et autres crayons de cire (beaucoup) plus grands que nature. Au restaurant (en fait, la boîte à lunch d’Andy), on s’assoit sur des moitiés de fromages Babybel. Les bancs sont « faits » de bâtons de pop-sicles (on devine même, à la couleur délavée d’une de leur extrémité, à quelle saveur ils étaient) ou de morceaux de rail de Thomas le train; les poubelles, de blocs de plastique colorés. Un soin incroyable est accordé aux détails, jusque dans les toilettes – obligées ou pas, elles valent le détour!
Émotions et clins d’oeil
Bien sûr, qui dit parc d’attractions dit… attractions. Il y en a deux nouvelles.
Bien sûr, qui dit parc d’attractions dit… attractions. Il y en a deux nouvelles.
Slinky Dog Dash, une montagne russe « home made » qu’Andy aurait créé
avec les pièces de son Mega Coaster Play Kit et sur laquelle il fait rouler son
chien Slinky. C’est une formidable initiation aux émotions fortes. L’attente
peut être longue (les FastPass sont de mises) mais la file se fait à l’abri du
soleil et dans un décor foisonnant de clins d’œil aux films.
Alien Swirling Saucers, pour les plus jeunes encore, fait gentiment
tourner les familles à bord de soucoupes volantes appartenant aux
extra-terrestres verts du Pizza Planet, tels que vus au grand écran.
Enfin, Toy Story Mania, un classique dont l’entrée seule a été refaite,
est un incontournable pour l’adulte qui veut avoir… la honte de sa vie : les
jeunes excellent à tirer sur les cibles que leur présentent Woody et compagnie;
les grands, un peu (beaucoup) moins – à croire que les dés y sont pipés à la
faveur des petits…
Si l’endroit manque de zones ombragées, il est coloré et joyeux de jour
et plus encore de nuit alors que s’allument les lumières de Noël installées par
Andy (mais aussi, en catimini, par Jessie et Rex le tyrannosaure). Et si le
public visé est celui des plus jeunes, tout parent ou grand-parent nostalgique
ne pourra que sourire à la vue des écrans EtcheSketch, des Cubes Rubik et
autres « vieux » jouets Fisher Price – autant de jouets avec lesquels on
s’amusait, quelques décennies avant d’en devenir un à Toy Story Land.
📷 Sonia Sarfati